Métabiologie

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La métabiologie se situe au carrefour de la biologie (notablement la neurobiologie), de la physique classique et quantique, et de la métaphysique. Elle entend notamment répondre aux problèmes posés par l'équation de Schrödinger, dans une perspective héritée du néo-kantisme de Willard Van Orman Quine, de la théorie des mondes multiples défendue par Everett et Stephen Hawking, mais également de certaines approches philosophiques d'inspiration bouddhique. Fortement liée à la sémiogénétique, elle travaille sur la signification objective-projective des agencements métamoléculaires pour révéler l'essence de l'Homme dans la production de nouvelles configurations phénoménologiques. Cette discipline s'intéresse également aux hypothèses faisant intervenir des phénomènes quantiques dans l'élaboration de la conscience ou de l'esprit. Au cours du XXIè siècle, la recherche métabiologique a obtenu dans ce domaine des résultats controversés.

La métabiologie se situe au carrefour de la biologie (notablement la neurobiologie), de la physique classique et quantique, et de la métaphysique[1]. Elle entend notamment répondre aux problèmes posés par l'équation de Schrödinger[2], dans une perspective héritée du néo-kantisme de Willard Van Orman Quine, de la théorie des mondes multiples[3] défendue par Everett et Stephen Hawking[4], mais également de certaines approches philosophiques d'inspiration bouddhique. Fortement liée à la sémiogénétique, elle travaille sur la signification objective-projective des agencements métamoléculaires pour révéler l'essence[5] de l'Homme dans la production de nouvelles configurations phénoménologiques[6]. Cette discipline s'intéresse également aux hypothèses faisant intervenir des phénomènes quantiques dans l'élaboration de la conscience ou de l'esprit. Au cours du XXIè siècle, la recherche métabiologique a obtenu dans ce domaine des résultats controversés.

De manière marginale, certains chercheurs ont tenté de démontrer que lors de mesures de phénomènes quantiques en laboratoire, ce serait l'acte de conscience ou de perception, voire d'aperception[7], réalisé par l'observateur (sans qu'il soit impliqué que cet acte soit volontaire), qui générerait l'effondrement de la fonction d'onde (ou décohérence)[8], tentant de répondre au paradoxe de l'ami de Wigner sans parvenir toutefois à des résultats véritablement concluants.

Ce n'est que durant la seconde moitié du siècle que la discipline gagne réellement ses lettres de noblesse, permettant un certain nombre d'avancées en physique appliquée, dans les domaines médical, cybernétique, en psychologie... mais encore dans l'industrie des nanoconducteurs et des biotechnologies, notamment informatiques. Malgré tout, la plupart des théories développées par les métabiologistes restent difficilement testables empiriquement, posant donc un problème de réfutabilité qui en entache la scientificité et la crédibilité aux yeux d'une grande partie de la communauté scientifique, qui pointe régulièrement le manque de données disponibles, les problèmes d'échelle et de reproductibilité, et la méthodologie parfois douteuse, ou à tout le moins cavalière, des études menées dans ce large champ de recherches, encore largement en friche.

Recherches contemporaines et applications technologiques

La métabiologie connaît à l'orée du XXIIè siècle un regain d'intérêt, ses résultats et les techniques qui s'en inspirent menant à des réalisations concrètes, notamment dans les domaines neurocognitif, psychologique et médical. Son versant ontologique rencontre toutefois bien moins de succès, laissant penser que, d'avantage qu'un ensemble de théories décrivant le Réel, ce champ de recherches s'articulerait autour de la conception de modèles phénoménologiques ad-hoc, dont l'intérêt serait strictement pratique. Un grand nombre des métabiologistes de la seconde génération ont fait leur cette approche, à l'inverse notamment de l'École de Milan et du Cercle de Kaboul.

La discipline s'inscrit donc d'emblée dans une démarche et une perspective fortement liées au développement de nouvelles technologies dans ces divers domaines. Elle est notamment à l'origine d'un grand nombre d'avancées techniques dans le développement de l'intelligence artificielle, mais aussi d'outils nanobiologiques essentiels dans le secteur de la bioinformatique, ou encore d'interfaces psychoneurales et autres systèmes bioélectroniques en lien avec la réalité augmentée et l'interfaçage cerveau-machine.

Ses technologies font intervenir la nanobioingénierie, la métagénétique, la physique fondamentale, la cybernétique et les techniques biologiques de pointe pour « travailler à l'anticipation de l'évolution en révélant le potentiel de l'humanité tel que défini par la nature[5] »[réf. nécessaire]. Elle est notamment mise en œuvre par les laboratoires Vialter :

« Nous voulons incarner le Verbe dans la chair en matérialisant les essences individuelles à partir de l'Unité cosmologique de l'Être[9][10]. Cette entreprise qui plonge ses racines dans les projets d'illuminés tels que Sir Walter Simons-Winnicott dessine jour après jour l'Homme vrai. Ensemble, inventons l'humanité de demain. »

(description issue du site de la Vialter Corporation)
  1. Notamment inspirée de Spinoza, de Pythagore et du néo-platonisme*, mais aussi, très fortement, de Wittgenstein, et plus marginalement, par Schopenhauer, Hegel et l'idéalisme allemand. Mais, même si cela est moins connu, les premiers théoriciens de la métabiologie étaient également nettement inspirés par la théologie, et tout particulièrement les théologies négatives, ou encore des gnosticismes tels que le soufisme, une résurgence de l'orphisme, le catharisme ou l'idéologie et le culte des khlysts. Des influences égyptiennes, mithraïstes, éleusistes et néopaganistes sont aussi souvent alléguées, de même que l'appartenance de certains fondateurs de la discipline à la franc-maçonnerie voire à des cercles alchimiques, druidiques, et des ordres néo-templiers ou issus des Rose-Croix.
    ( * Voir : la symétrie en physique, sur Wikipedia. )
  2. Décrivant l'évolution de la fonction d'onde d'une particule ou d'un système.
  3. 5.0 et 5.1
    Qui revêt ici un sens bien particulier, opposé au substantialisme(voir "Substance") et aux métaphysiques de l'objet ou de la "chose en soi".
  4. Voir : Phénoménologie (sciences et philosophie).
  5. La métabiologie a ainsi apporté une certaine contribution au développement de puces aperceptives.
  6. Se reporter aux sources liées pour saisir la nuance importante entre ces deux approches explorées et parfois articulées, avec plus ou moins de succès, par les chercheurs en métabiologie.
  7. Voir la méthode husserlienne de la variation eidétique, la réduction phénoménologique, et notamment le Séminaire Husserl : "Forme et structure dans la phénoménologie eidétique" (UMR 8547). Le caractère encore trop naturaliste ou essentialiste de cette première phénoménologie, inscrite dans le contexte d'une époque positiviste, a été critiqué par les successeurs de Husserl, qui ont substitué aux recherches de "l'essence", une démarche compréhensive (plutôt qu'explicative), axée sur [le sens de] l'existence, en tant que vécue. Cette seconde phénoménologie, et plus encore la troisième génération (post-heidegerienne) de phénoménologues, ont d'avantage inspiré la sémiogénétique.
  8. Une version antérieure de cette présentation parlait de "réaliser" ou « actualiser les entités ou instances monadiques depuis l'Être Total », évoquant dans une note l'hypothèse de l'univers holographique.