Archevêque
L'évêque, puis archevêque est la personne qui a recueilli le jeune Valenzetti, après son passage chez son oncle, une fois ses parents disparus. C'était un grand ami du père d'Ibrahim et Saji, et il connaît personnellement Fuyutzuki Gendô, à qui il présente son neveu. Il dit, à propos de Stefan Ghannouchi, qu'"il était des nôtres" et que la prise en charge du jeune garçon par l'organisation est "ce qu'il aurait voulu".
D'abord évêque, à l'époque de la jeunesse de ce dernier, il est nommé archevêque plusieurs années avant le départ d'Oreste, au début de G0R.
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Un peu plus tard, toujours au monastère, Ibrahim se trouve dans sa chambre. Alors qu'il s'endort, une voix l'appelle : "Saji..." - sans que l'on sache si elle résonne effectivement dans la pièce, ou s'il s'agit d'un rêve. Ibrahim a ensuite une vision.
Lorsque il sort de son sommeil), Ibrahim se trouve en transe, comme possédé, dans sa chambre. L'évêque procède à un exorcisme qui semble fonctionner, puis le laisse se reposer. Le rassurant en lui disant que "tout ceci n'était qu'un mauvais rêve", il quitte la pièce, et Ibrahim s'endort.
Le lendemain, alors qu'Ibrahim cherche un ouvrage dans sa bibliothèque personnelle, un oiseau brise la vitre de sa chambre et chûte sur son bureau. Ibrahim lui demande s'il a mal, puis, l'évêque frappant à la porte de sa chambre, il cache l'animal dans son tiroir.
L'évêque dit être venu prendre de ses nouvelles, puis les deux hommes discutent de philosophie et de théologie. À Ibrahim, qui affirme que "l'être libéré n'est pas soumis aux pulsions du monde matériel, car, détaché de la vie terrestre, il se voue à l'être suprême et connaît la félicité" (ce qui est un point de vue plutôt platonicien), l'évèque se montre d'avantage aristotélicien en rétorquant que la volonté divine a été de laisser l'Homme "dans l'état que celui-ci a voulu" (libre et soumis à la tentation), afin qu'ayant "goûté aux maux qu'il désirait et compris quels biens il a échangé contre eux, il retourne de lui-même et par lui-même à la béatitude, après s'être purifié, soit dans sa vie terrestre, par l'attention et la philosophie, soit après son départ d'ici bas, par la fonte qu'opère sur lui le feu purificateur". Ibrahim s'arrête sur cette dernière expression, alors que l'évêque le quitte en l'enjoignant à méditer sur tout ceci : "sois attentif à la nature ; chaque entité vit, murmure, écoute ce qu'elle a à te dire". L'évêque semble en effet accorder une attention particulière à la nature en tant qu'elle manifeste, à travers la beauté de la Création, la perfection et la bonté du Créateur.
Un peu plus tard, l'évêque revient et trouve Ibrahim devant l'oiseau mort, ensanglanté. Ibrahim affirme avoir voulu "le libérer, lui faire atteindre la félicité, par l'opération du feu purificateur", afin qu'il puisse s'envoler vers les cieux. Profondément choqué, l'évêque quitte la pièce, ordonnant à Ibrahim de ne pas l'approcher :
« Tu as osé. Alors, je te montre la croix, et toi, tu y vois la mort ».
Ibrahim se réveille alors en 2117, dans son laboratoire. David tente déséspérément d'éteindre la console de commande de la théogenèse, qui s'est emballée. Il s'alarme : "si ça continue, Ça va dissocier !" Lorsqu'il demande de l'aide à Ibrahim, celui-ci, hagard, répète : "mon petit oiseau... Pourquoi ne veut-il pas s'envoler". David parvient finalement à arrêter la machine.
L'évêque entre alors dans le laboratoire, entouré de deux gardes du corps, et rassure Ibrahim, qui lui dit "Monseigneur... J'ai tout raté. Je n'ai pas réussi à le faire s'envoler" : "Ibrahim, répond l'évêque, ce sont juste les lois de la nature. 0n ne peut les outrepasser ainsi, tu le sais.", avant de conclure : "rendors-toi, Ibrahim. Tout cela n'était qu'un cauchemar". Ibrahim répète, parlant vraisemblablement d'Oreste : "mon petit oiseau...".
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