Économie coloniale

L'économie qui s'est mise en place dans les colonies repose sur l'esclavage pour dettes, et un capitalisme exacerbé et très libéralisé : une forme de société anarcho-capitaliste qui s'est affranchie des États, nationaux comme planétaires. Mettant en présence de grands conglomérats privés se répartissant les colonies, elle repose sur leur exploitation, le commerce de ressources, biens et services, l'administration privée des planètes, et d'une manière générale les échanges régis par le code commercial. Les compagnies les plus prospères s'associent pour former un organisme de régulation, la Fédération Commerciale, tribunal privé faisant appliquer le Codex. Les différents sont en outre jugulés par les forces défensives et de dissuasion que constituent les services de sécurité militarisés des différentes entreprises, et les groupes de sécurité privés dont chacune loue fréquemment les services. Les plus petites entreprises sont régulièrement absorbées par les grosses, à coups d'OPA plus ou moins hostiles incluant actes d'achat, investissements, invasion pour paiement de dettes, mise sous tutelle... et se réglant à grands renforts de liquidités ou d'actions plus dissuasives.

L'économie qui s'est mise en place dans les colonies repose sur l'esclavage pour dettes, et un capitalisme exacerbé et très libéralisé : une forme de société anarcho-capitaliste qui s'est affranchie des États, nationaux comme planétaires. Mettant en présence de grands conglomérats privés se répartissant les colonies, elle repose sur leur exploitation, le commerce de ressources, biens et services, l'administration privée des planètes, et d'une manière générale les échanges régis par le code commercial. Les compagnies les plus prospères s'associent pour former un organisme de régulation, la Fédération Commerciale, tribunal privé faisant appliquer le Codex. Les différents sont en outre jugulés par les forces défensives et de dissuasion que constituent les services de sécurité militarisés des différentes entreprises, et les groupes de sécurité privés dont chacune loue fréquemment les services. Les plus petites entreprises sont régulièrement absorbées par les grosses, à coups d'OPA plus ou moins hostiles incluant actes d'achat, investissements, invasion pour paiement de dettes, mise sous tutelle... et se réglant à grands renforts de liquidités ou d'actions plus dissuasives.

Les planètes non enregistrées au Registre des propriétés sont légalement appropriables par simple déclaration et/ou constat d'occupation, auquel cas elles seront ajoutées au Registre.

Il semble que ce qu'il reste de la Terre soit désormais entièrement administré par Hydrox inc., et se réduise aux installations de Ground 0.

Informations dévoilées durant la saison 2 (second et troisième épisodes)

L'univers connu ayant été privatisé, les habitants de la plupart des planètes colonisées appartiennent de facto à l'entreprise propriétaire de leur planète - c'est le cas de la Terre, qui pour la communauté interstellaire est la propriété d'Hydrox inc.. Ceux qui s'aventurent dans l'espace intersidéral, en particulier s'ils se mettent hors-la-loi, risquent d'être capturés et vendus à de riches propriétaires, ou à une entreprise privée. Oreste sera ainsi vendu sur Chimera, lorsque considéré comme un "clandestin", autrement dit quelqu'un n'étant sous la protection d'aucune organisation, d'aucune loi, n'appartenant à aucun lieu, ni personne. Quant aux ressortissants, la plupart du temps, les procédures d'extradition et les visas sont monnayés d'une manière évoquant fortement, à la fois la traite humaine et la prise d'otages. D'une manière générale, la sûreté d'un voyage est directement corrélée au volume de liquidités dont dispose le voyageur.

Par ailleurs, le Code du commerce stipule qu'une créance impayée après son délai d'expiration lie le débiteur à son créancier par un contrat d'obligation pouvant être implicite, prenant une forme proche de l'esclavage classique, mais rappelant aussi à certains titres les relations de vassalité traditionnelles. C'est de ce modèle de contrats que s'est inspirée Hydrox pour réglementer les relations de servitude terrestres. Cette dette peut être initialement financière, mais aussi morale, foncière... Elle peut concerner tous les domaines de la vie, des dettes de jeu aux échanges marchands en passant par des actes aussi divers que sauver la vie d'un homme, prêter un outil, fournir une denrée ou rendre service. Toute dette peut être financiarisée sur demande de l'un ou l'autre des contractants, les litiges étant tranchés par les Cours de la Fédération commerciale. Bien souvent, les entreprises rachètent les créances de certains de leurs ressortissants pour éviter une ingérence étrangère dans l'administration de leur planète, ce qui entraîne un endettement croissant des entreprises les plus fragiles, aboutissant souvent à leur rachat pour une somme modique ou leur saisie pour impayé. Les créances sont très fréquemment échangées sur diverses places boursières plus ou moins légales, et peuvent elles-mêmes être côtées, fournissant matière à spéculation.

0utre ses produits classiques, populaires sur le marché de l'air synthétique, Hydrox fixe un taux de change pour les créances terrestres dont elle dispose et fournit des placements avantageux à ses partenaires commerciaux. Ceux-ci sont proposés à des tarifs très abordables, du fait qu'en comparaison aux volumes échangés sur les places boursières, les produits terrestres ont une valeur dérisoire, la Terre faisant partie des planètes les plus pauvres de la galaxie. Ainsi, d'après le droit interstellaire, certains habitants de la Terre appartiennent, sans même le savoir, à des entreprises localisées autour de diverses étoiles, et seraient probablement réclamés si Hydrox venait à ne plus pouvoir honorer ses emprunts. Il est même possible que certains disparus aient servi à honorer des paiements externes et soient désormais exilés aux confins de la galaxie, forcés de travailler pour quelque compagnie ou un notable local.